A propos de « Not
about everything »
de et par Daniel Linehan
Comment aborder un spectacle dont
le titre même annonce d’emblée la difficulté qu’il posera à l’analyse et aux
tentatives interprétatives ?
Dès lors que la négation du titre vient s’opposer à
toute possibilité narrative, l’alternative qui s’impose pour qui veut néanmoins
rendre compte du spectacle tout en respectant les exigences de ce dernier est
de commencer par en faire une description.
Dans une grande salle vide, ressemblant à un gymnase,
trois rangées de bancs et une rangée de coussins accueillent une petite
centaine de spectateurs. Face à eux, un cercle délimité par quelques livres et
magazines.
La lumière est allumée et après un bref temps
d’attente, un jeune homme arrive en marchant calmement et vient prendre place
au milieu du cercle. Il a l’air très jeune, vingt, vingt-trois, vingt-cinq
ans tout au plus. Il est en tenue de ville, pull à capuche bleu-gris,
t-shirt blanc, jeans foncé. Il a des cheveux blonds légèrement décoiffés et est
pieds nus.
Lentement, il se met à tourner. Il tourne, écarte
légèrement ses bras du corps, garde ses paumes ouvertes. Au fur et à mesure que
sa danse s’accélère, ses bras s’écarteront davantage. Son mouvement giratoire n’est
pas fait au hasard, les gestes sont appris et précis. Il se met à parler :
« This is not about everything » une seule phrase qu’il répètera sans
cesse pendant presque toute la durée de sa performance. « Not about
everything », le titre du spectacle. Il le dit d’une traite ou en détachant
bien les mots. Une voix préenregistrée vient se superposer à la sienne et un
jeu est entamé entre elles. Elles commencent la phrase
ensemble : « It is not » et seul l’une d’entre elles
poursuit. Des variations de rythmes sont introduites, des séries d’énonciations
rapides suivent une profération lente et décomposée…
Ces changements rythmiques se retrouvent dans les pas,
mais il n’y a pas de correspondance directe entre eux. La parole et la danse
sont posées comme deux entités indépendantes venant se superposer au sein d’un
même temps, ce qui fait que le spectateur les saisit ensemble et les perçoit
comme un tout. La phrase devient musique, elle scande sa danse même si elle ne
l’illustre pas. Gardant toujours une structure de phrase identique, le contenu
se met à changer : « This is not about desperation »,
« This is not about endurance », « This is not about
therapy », « This is not about consumption », « This is not
about the war in Iraq », « This is not about
capitalism ». Certaines de ces phrases sont répétées plusieurs fois,
certaines reviendront par la suite, d’autres pas.
La fermeture éclair de son pull se défait lentement, glisse
sur ses épaules. Le visuel du mouvement en est transformé, un côté du pull est
gonflé par l’air suscité par sa rotation et par son coude qu’il relève pour l’empêcher
de tomber, sa danse se fait étrange, il tourne très vite et ses mouvements
deviennent flous.
On constate que dans la profération comme dans les
gestes, les variations sont minimes, il n’y a pas de révolution, de point de
rupture. Tout se fait dans une sorte de continuité. Cette dernière n’est pas
graduelle, on ne peut pas prévoir quelle variation va suivre le mouvement
présenté, quel rythme va se développer. Plutôt que de jouer sur l’intensification,
la danse se présente comme une sorte d’exploration du rythme de la voix et du
corps, un même mouvement de base et un même type de phrase en assurant la
structure. Il se débarrasse de son pull et se retrouve en t-shirt à manches
courtes, blanc. Continue de parler. Dès le moment où il a ouvert la bouche, il
ne se tait presque plus : « This is not about everything»,
« This is not about Maria Graham », « This is not about
me », « This is not about you ». A certains moments les mots
sont remplacés par un « mmmmmmmmm » vibrant.
D’autres actions sont ajoutées telles la lecture d’une
lettre et la signature d’un chèque.
Dans la lettre, il pose la question de la création qui
s’impose à lui en tant que jeune artiste ainsi que pour ce spectacle en particulier.
Il y réfléchit sur son approche et sur l’utilité de sa démarche, de son travail
à un niveau social. Il répond à cette question en signant un chèque pour une
association non gouvernementale. Si cette dernière action est utile, dit-il, ce
n’est pas pour autant qu’il l’oppose à sa danse, cataloguant cette dernière
d’inutile. Après avoir rempli le chèque, il sollicite l’aide d’un spectateur
pour qu’il vienne le prendre. Lui-même ne s’arrête pas de tourner ce qui oblige
ce dernier à devoir le lui prendre au vol. Il lui demande alors d’aller le
poster dans la boîte aux lettres la plus proche.
Le spectacle se poursuit de la sorte, tournant en
proférant ces mêmes phrases et d’autres de même type. Après une demi heure, il
enlève, sans cesser de tourner, son t-shirt et son pantalon, finissant ainsi sa
danse en simple caleçon.
Après trente-cinq minutes de tournoiement
ininterrompu, le spectacle se finit, comme l’annonçait le programme. Il s’en
va. Il marche droit, ne manifeste ni fatigue ni tournis.
Comme cela a été annoncé dès l’introduction, la
démarche d’une critique qui viserait à donner une explication, une
signification à la forme décrite, est contrecarrée par les propos du spectacle.
En décidant de respecter ceux-ci, on s’inscrit dans une démarche développée
par un certains nombre de penseurs
parfois désignés en tant que constructivistes[1].
Ces auteurs insistent sur l’impératif de politesse que doit avoir le chercheur
pour son sujet, politesse qui consiste à laisser ce dernier se présenter
lui-même et à partir de cette présentation à le penser en fonction de cette
appartenance plutôt que de l’inscrire dans une identification restrictive. Il
s’agit donc de partir de ce qui intéresse le sujet, de ce qui est essentiel
pour lui sans aucun cadre préétabli dans lequel on voudrait l’inscrire.
Dans le cas de l’étude d’un spectacle, on peut
supposer que ce qui est intéresse le sujet est ce qu’il nous donne à voir, ce
qu’il nous dit et montre lors de la représentation. C’est donc de cette
dernière qu’il faudra partir et par la suite s’y tenir. La description qui
vient d’en être faite nous servira de base pour la recherche de ses éléments
constituants.
Jeanne Favret-Saada développe un autre aspect
important et novateur pour la recherche à travers sa célèbre ethnographie
« Les mots, la mort, les sorts [2]».
Dans cette dernière elle pose comme nécessaire pour le chercheur de se laisser prendre par les phénomènes
qu’il étudie plutôt que de prétendre à une position de neutralité qui serait
celle d’un simple observateur. Se laisser prendre consiste pour elle à accepter
d’être placée à différentes places par les protagonistes de son étude et d’essayer
de tenir ces places, d’accepter une malléabilité de sa position et de son rôle.
Pour comprendre comment sont pris les personnes étudiées et donc ce qui compte
pour eux, il s’agit pour elle de faire une expérience de la passivité,
d’accepter ce qui lui arrive et ce dans quoi et par quoi elle est prise.
En tentant de transposer cette démarche à l’étude d’un
spectacle, on commencera par poser la question de la place qu’assigne le
spectacle au spectateur. Il ne s’agit pas d’un spectacle participatif malgré la
demande d’intervention pour l’envoi du chèque. Le public est néanmoins pris en
compte par le danseur qui lui adresse directement ses propos à certains moments
du spectacle. Face à lui, Daniel Linehan se donne lui-même, il ne joue pas, ne
tient pas un rôle, il tourne, il danse. Pour cette danse ni narrative ni
thématique, toute l’action réside dans le fait de tourner.
Cette caractéristique de non narrativité se retrouve
dans de nombreuses créations de danse contemporaine ainsi que dans d’autres
arts, la large définition de Schechner de la performance permettant d’englober ces
formes en les comprenant en tant showing
doing[3].
Mais le spectacle décrit ne laisse pas le spectateur dans une position de
spectateur de ce type de création contemporaine qui sait à peu près à quoi
s’attendre dès lors que « le propre de la performance », comme
l’écrit Matthieu Mével, est « de se situer en dehors de la
représentation. [4]». Ici, l’artiste évoque des idées, des concepts, les présentant par là à la
pensée du spectateur tout en empêchant ce dernier de s’en saisir, le
plaçant ainsi dans une
situation inconfortable par l’ambivalence de ses propos. C’est le danseur qui pose la question
de la signification, tout en la refusant. Si le spectateur se retrouve dans la
question que reprend Linehan citant l’un de ses amis lors de la lecture de la
lettre : « What the fuck it is about, Daniel ? » c’est
principalement à cause du fait que lui-même ne cesse de faire des propositions
de signification qu’il nie et refuse tout en les citant. Le spectateur est face
à une forme qui lui affirme deux choses opposées, l’importante énumération ne
cesse de suggérer la question du sens en même temps qu’elle informe sur le fait
que le but est de ne pas en chercher un.
Si le spectateur répond positivement à cette
proposition et accepte que le danseur vienne jouer avec ses attentes, le
titiller par des questions sans réponse, il s’ouvre aux éléments du spectacle
pour eux mêmes et non plus en tant que signifiants en puissance.
En partant de notre description, il s’agit dès lors de
tenter de dégager les constituants de ce spectacle, c’est-à-dire ce que
l’artiste donne à voir et de les suivre pour voir où ces derniers peuvent nous mener.
Le premier aspect est
le tournoiement qui a un grand impact psychologique et physique, sur son acteur
comme sur les spectateurs. A travers l’étude de différentes expressions basées
sur le verbe tourner, on constate que l’on y retrouve l’idée d’un revirement de
situation (tourner au vinaigre, tourner à l’orage, tourner sa casaque), mais
également la perduration d’une situation (tourner en rond, tourner rond)[5].
Elles servent à dire un malaise physique (avoir la tête qui tourne,
tourner de l’œil) et l’effet déstabilisant que quelque chose ou quelqu’un peut
avoir sur nous (faire tourner la tête, tourner en bourrique). Il s’agit d’une
expression très courante et ambiguë. Cette ambiguïté nous la retrouvons dans le
verbe tourner, qui, s’il est transitif, signifie la force qui imprime à quelque
chose un mouvement de rotation autour d’un axe et s’il est intransitif signifie
être animé par ce mouvement.
Daniel Linehan tourne, lentement, plus vite,
très vite. Il nous fait éprouver cette ambivalence : tourne-t-il ou est-il
tourné ? Pour celui qui a vu des images du samá des derviches tourneurs ou de danses rituelles chamaniques, le
rapprochement avec ces derniers est tentant de par leur ressemblance avec la
performance proposée. On le voit tourner et on pense aux expériences de transe,
de dépossession de soi, le mouvement giratoire servant dans celles-ci à
atteindre un état autre, à se laisser dominer, se livrer à une force
extérieure.
Deux éléments importants viennent s’opposer à
ce rapprochement que le spectacle induit cependant lui-même. Le danseur est
habillé suivant le style urbain de la jeunesse occidentale, il est jeune, il
maîtrise son mouvement. Par les diverses actions réalisées lors de sa
présentation (la lecture de la lettre, le déshabillage,…), il montre qu’il ne
perd jamais le contrôle, qu’il reste parfaitement maître de son mouvement et de
ses propos, c’est bien lui qui tourne davantage qu’il ne serait tourné. On est
sans équivoque dans du profane. Dès lors, est-ce de la performance ?
Veut-il montrer sa maîtrise, réaliser
devant nous l’action difficile de tourner sur soi pendant trente-cinq minutes
sans éprouver de tournis ? Daniel Linehan nous l’a
dit : « This is not about endurance ».
Le tournoiement comprend l’idée de répétition,
répétition que nous retrouvons également dans l’aspect sonore du spectacle. La répétition,
c’est-à-dire le retour du même, la réitération d’actions identiques ou du moins
fort semblables est à l’œuvre dans les pas du danseurs ainsi que dans ses
paroles. A propos de cette dernière on peut même parler de double
répétition : en effet, l’acteur répète sans cesse une même phrase,
celle-ci étant reprise, redoublée à son tour par la voix sur la bande préenregistrée.
On a donc une répétition de la phrase et une répétition de la voix. Les autres
phrases s’inscrivent également dans ce schéma, elles se ressemblent car elles
sont basées sur une structure identique et donnent toutes la même
information : à chaque fois il s’agit de prévenir une autre interprétation :
ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Ces phrases procèdent d’une contradiction :
elles affirment une négation. Elles sont construites sur le mode informatif
alors qu’elles ne donnent pas une information directe, positive. Elles sèment
davantage le doute qu’elles n’apportent de solution. Elles amènent de nouveaux
éléments pour les déconstruire aussitôt. En nous disant : « It is not
about capitalism », Linehan donne à penser le lien entre son spectacle et
le capitalisme, tout en niant la possibilité de son utilisation.
Cette énonciation par une voix redoublée par un
enregistrement fait penser aux litanies, ce mot devant à nouveau être pris en
son sens profane. Il y a donc une nouvelle ambiguïté qui se dégage, celle du
sacré, du rituel et du profane. Le danseur semble emprunter les
caractéristiques des deux premiers pour les transposer dans sa danse
temporelle. Ces moyens ont fait leur preuve dans les religions et réussissent
encore avec les spectateurs de cet événement « laïque ». On est
peut-être transporté mais rien ne nous est donné pour pouvoir penser par quoi
et surtout vers quoi. Ces éléments font qu’il ne s’agit pas simplement d’une
expérience rythmique, suivant la définition du rythme en tant que combinatoire
du même et du différent[6],
expérience qui serait donc « fondée sur la répétition et la variation de
ces éléments [7]». Bien que
cette définition corresponde à ce qui a été décrit en tant que structure de
base de cette représentation, elle ne suffit cependant pas en à en rendre
compte.
En inscrivant l’action dans son milieu, on pose
la question de son lien avec la scénographie. L’action se déroule dans un
unique lieu ludique : le cercle délimité par des livres et des magasines.
Le danseur s’est placé en son centre en arrivant, ce centre sera à peu de chose
près, l’axe autour duquel se déroulera la rotation.
La figure du cercle est une figure fermée, sans
début ni fin, elle est redondante par rapport au mouvement giratoire, elle le
représente et le redouble. La figure du cercle peut servir de symbole pour les
notions de monde, de temps, d’éternité. Elle est l’image de la perfection, de la
continuité et de la fermeture et elle a un sens important dans la plupart des
religions qui l’utilisent pour penser le cosmos, le ciel, le divin… Néanmoins,
le cercle ici décrit n’est pas fermé, les livres qui le forment ne sont pas
collés les uns aux autres, des espaces sont ménagés entre eux. Par cet aspect,
la figure du cercle est suggérée en même temps qu’elle est niée dans une de ses
caractéristiques fondamentales. Le danseur n’est pas enfermé en son sein, de
nouveaux éléments peuvent y entrer, comme le font les modifications dans la
danse et les phrases.
A travers l’étude de ces différents éléments,
on constate que l’idée de répétition se retrouve dans tous les aspects de ce
spectacle : dans l’action de tourner, dans la figure du cercle, dans les
mots, dans la reprise de la parole par l’enregistrement…
Cette question de la répétition induit celle de
la durée. La répétition insiste sur le développement de cette dernière, elle la
rend plus tangible. Trente-cinq minutes pendant lesquelles une simple action de
base se répète sans cesse. Ce tournoiement est-il une succession d’instants ou
la manifestation d’une continuité ? Les images que l’on perçoit sont
fuyantes[8],
elles sont produites par le mouvement et dès lors sont insaisissables pour le
regard du spectateur en tant que telles. Ce n’est qu’ensemble qu’il les
perçoit, il est face à un flux de mouvement et de paroles.
Ce spectacle en mouvement est en quelque sorte
spectacle du mouvement lui-même.
A travers ces différents éléments, on constate
un jeu permanent basé sur l’ambiguïté qui permet un dépassement des choses
dites et montrées.
Daniel Linehan joue sur le mélange des idées et
notions auxquelles il fait appel : sacré/profane, fermeture/ouverture,
force/fragilité, vitesse/lenteur. Ces différents composants et le dialogue qui
se tisse entre eux rendent ce spectacle très efficace. Cette efficacité semble
résulter de la mise en abîme de la communication et de la fonction informative
de celle-ci. Ici il ne s’agit pas de dire, il ne s’agit pas de comprendre mais
peut-être de se laisser emporter par ce flux et de se laisser prendre à son jeu
déconcertant. L’ambiguïté dont manifeste ce spectacle permet une ouverture de
l’imaginaire, ce dernier étant défini par Bachelard en tant que :
« ce qui provoque en moi une résonance mettant en mouvement l’ensemble de
mon être et de ma faculté, de façon à la fois indéterminée, confuse et totale.[9]».
Dès lors on peut rendre compte du vécu de ce spectacle davantage dans les
termes de l’expérience que de celle de l’observation. L’observation a fait place à une expérience
poétique, permettant davantage l’ouverture de l’imaginaire. Cette expérience
était en premier lieu celle da la durée, durée annoncée avant le début du
spectacle et donc déterminée pour le spectateur et, en second lieu, celle de
l’indétermination. Cette indétermination rendue possible par la durée permet le
déploiement de l’imaginaire tel qu’il a été défini par Bachelard.
C’est le mouvement répétitif et la psalmodie de
Daniel Linehan qui permettent une certaine prise de distance de la part du
spectateur, liées à l’indétermination des signes présentés. Ils donnent lieu à
un détachement de l’attention du spectateur, cette dernière se trouvant dès
lors libérée et pouvant être transportée ailleurs. Comme l’écrit
Bachelard : « Percevoir et imaginer sont antithétiques.
Imaginer c’est s’absenter, c’est s’élancer vers une vie nouvelle. [10]».
A partir de cette idée, on tient peut-être un début de réponse à la question de
ce spectacle qui ne consistait pas à déterminer ce qu’il voulait dire, mais
davantage ce qu’il permettait de faire, quelle était son efficace.
La performance de Linehan nous donne cette « poussée
qui nous ébranle, qui met en marche la rêverie salutaire, la rêverie vraiment
dynamique. [11]». Son
tournoiement nous empêche de penser en rond en nous refusant, tout en nous
posant, la question de la signification.
A son
interrogation quant à l’utilité de sa démarche, de sa création basée sur peu de
choses et pour un petit public, les spectateurs pour lesquels le spectacle a
marché, qui se sont laissés prendre par ce dernier, répondrons sans doute par
l’affirmative. Et de ne pas savoir pourquoi, de ne pas pouvoir mettre de mots
sur cette expérience, continuera de susciter leur imaginaire quant à celle-ci.
L’expérience ne s’arrête pas avec le salut final mais se poursuit chaque fois
qu’on essaye de réfléchir à ce que ce qui s’y est passé.
Svobodova
Karolina
Bibliographie
BACHELARD G., L’air
et les songes, Paris : Librairie José Corti, 1943.
DESPRET V., Quand
le loup dormira avec l’agneau, Paris : Les Empêcheurs de penser en
rond, 2002.
FAVRET-SAADA J, Les
mots, la mort, les sorts, Paris : Éd. Gallimard, 1997.
GUICHET
J.-L , « D’un imaginaire à un autre » dans BUTOR M., CLUNY C.-M.,
et alii, Les images et l’image, Paris :
Les Editions de la Différence, 2003.
LATOUR
B., La Vie de laboratoire. La production
des faits scientifiques, Paris : La Découverte, 1988.
MARTINEZ
M.G., « Le rythme et le temps ». Protée,
vol 27, n°1, 1999.
MEVEL
M., « Romeo Castellucci (performer, magicien) ou la fête du refus ». Théâtre/public n°194, septembre 2009.
SCHECHNER R., Performance.
Expérimentation et théorie du théâtre aux USA, Montreuil-sous-Bois :
Éd. théâtrales, 2008.
STENGERS
I., La vierge et le neutrino, Paris :
Les Empêcheurs de penser en rond, 2005.
[1] Voir par exemple STENGERS
I., La vierge et le neutrino, Paris :
Les Empêcheurs de penser en rond, 2005. DESPRET V., Quand le loup dormira avec l’agneau, Paris : Les Empêcheurs de
penser en rond, FAVRET-SAADA J, Les mots, la mort, les sorts, Paris :
Éd. Gallimard, 1997.., LATOUR B., La Vie de laboratoire. La production des
faits scientifiques, Paris : La Découverte, 1988.
[2] FAVRET-SAADA J., op.cit.
[3] SCHECHNER R., Performance.
Expérimentation et théorie du théâtre aux USA, Montreuil-sous-Bois :
Éd. théâtrales, 2008, p.8.
[4] MEVEL M., « Romeo
Castellucci (performer, magicien) ou la fête du refus ». Théâtre/public n°194, septembre 2009, p.62.
[5] Cette étude des expressions
d’une langue en tant que révélateur de certaines conceptions de la société qui
leur donne lieu a été développée par Vinciane Despret dans « Ces émotions
qui nous fabriquent ».
[6]MARTINEZ M.G., « Le
rythme et le temps ». Protée, vol
27, n°1, 1999, p.33.
[7] Ibid.
[8] BACHELARD G., L’air et les songes, Paris :
Librairie José Corti, 1943, p.20.
[9] J.-L
GUICHET, « D’un imaginaire à un autre » dans BUTOR M., CLUNY
C.-M., et alii, Les images et l’image, Paris :
Les Editions de la Différence, 2003, p.66.
[10] BACHELARD G., op.cit., p.8.
[11] Ibid.
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